vendredi 29 avril 2011

Exploration ... recherche... et si tout cela n'était qu'un écran de fumée?

Ce document de l'INA, diffusé le 20 décembre 1983, montre qu'en matière de recherche scientifique ou d'exploration de gaz et d'huile de schiste les industriels ont déjà de nombreuses réponses. En effet ce reportage nous décrit la technique de fracturation déjà utilisée dans les Vosges à Tranqueville Graux.

Question: que faut-il donc penser de cette demande pressante d'effectuer des recherches scientifiques puisque ces dernières ont déjà été réalisées ?

Regardez, écoutez, et faites-vous une opinion.
http://www.ina.fr/video/SXC02011546/le-schiste-bitumineux-a-tranqueville-graux.fr.html

mercredi 27 avril 2011

Communiqué de Presse

Nous vous invitons à prendre connaissance du communiqué de presse (accessible grâce au lien ci-dessus) annonçant un procès "historique Nord Américain de plusieurs millions à propos de la fracturation hydraulique et ses impacts sur la nappe phréatique".

vendredi 22 avril 2011

Le rapport d'étape de la mission enfin disponible


Le rapport provisoire ou rapport d'étape, enfin rendu disponible aujourd'hui par la mission sur les gas de schiste, montre combien le dossier est loin d'être enterré.

En effet, ce dernier préconise une évaluation du "potentiel français" et la mise en place d'un programme de "recherche". Tout est donc dans la sémantique : on passerait ainsi de l'exploration dont on ne veut plus à la recherche scientifique qu'il conviendrait d'encourager à des fins économiques ou pour reprendre les termes du rapport: "pour l'économie nationale et pour l'emploi".

Le rapport est accessible à partir du lien ci-dessous:  http://www.metrofrance.com/info/les-gaz-de-schiste-de-retour-dans-deux-ou-trois-ans/mkdu!maE1te13Z7ffU/Rapport-provisoire-Les-hydrocarbures-de-roche-mere-en-France.pdf

Nous vous proposerons prochainement un compte-rendu plus détaillé.
Il est donc clair que la vigilance de notre association va devoir se renforcer encore.

lundi 18 avril 2011

Evaluation de l'Administration Américaine en avril 2011

Le document accessible à partir du lien ci-dessous et publié par le U.S. Department of Energy (Ministère de l'Energie) propose une évaluation des ressouces en gas et huile de schiste dans 32 pays.

http://www.eia.doe.gov/Ftproot/natgas/shalegasreport.pdf

Consultez en particulier la carte en page 5, celle de l'Europe de l'Ouest p.187

Rapport du Congrès Américain en date du 16 avril 2011

Publié samedi 16 avril, un rapport démocrate de la Commission sur l'Energie et le Commerce de la Chambre des Représentants (U.S.A.) a mis en évidence dans ses conclusions que pendant la période allant de 2005 à 2009 les quatorze principales entreprises exploitant les gaz et huiles de schiste aux Etats-Unis (technique de fracturation hydraulique) ont utilisé plus de 2500 produits de fracturation hydraulique contenant des mélanges de 750 substances. Parmi ces produits 650 contenaient des substances chimiques connues ou suspectées pour leurs caractéristiques polluantes (pollution atmosphérique), toxiques ou cancérigènes.

Le rapport du Congrès insiste sur l’utilisation à grande échelle de ces produits qui se comptent en millions de litres.

En outre, ce rapport rappelle l'existence de produits ou de mélanges protégés par le "secret industriel" :
«  In many instances, the oil and gas service companies were unable to identify these “proprietary” chemicals, suggesting that the companies are injecting fluids containing chemicals that they themselves cannot identify.”  (Extrait des conclusions en ligne: http://democrats.energycommerce.house.gov/index.php?q=news/committee-democrats-release-new-report-detailing-hydraulic-fracturing-products )
Traduction : “Dans de nombreux cas, les compagnies n’ont pas été en mesure d’identifier ces produits chimiques protégés par « le secret industriel », cela laisse penser que ces compagnies injectent des fluides qui contiennent des substances chimiques qu’elles mêmes ne peuvent identifier »

Autant d’éléments qui viennent tordre le cou à l’idée qu’il pourrait y avoir aujourd’hui des fracturations hydrauliques « propres » !

Pour plus de détails, vous pouvez consulter ce rapport directement en ligne à partir du lien suivant :


Vous trouverez ci-dessous la liste des :

29 substances ‘Cancérigènes’ ou polluantes dangereuses de l’eau (PDE) ou de l’air (PDA). Le nombre indique le nombre de produits chimiques dans lesquels la substance a été déclarée aux USA.
Cette liste a été éditée par « Générations Futures »
  • Methanol (Methyl alcohol) PDA 342
  • Ethylene glycol (1,2-ethanediol) PDA 119
  • Diesel Cancérigène, PDE, PDA 51
  • Naphthalene Cancérigène, PDA 44
  • Xylene PDE, PDA 44
  • Hydrogen chloride (Hydrochloric acid) PDA 42
  • Toluene PDE, PDA 29
  • Ethylbenzene PDE, PDA 28
  • Diethanolamine (2,2-iminodiethanol) PDA 14
  • Formaldehyde Cancérigène, PDA 12
  • Sulfuric acid Cancérigène 9
  • Thiourea Cancérigène 9
  • Benzyl chloride Cancérigène, PDA 8
  • Cumene PDA 6
  • Nitrilotriacetic acid Cancérigène 6
  • Dimethyl formamide PDA 5
  • Phenol PDA 5
  • Benzene Cancérigène, PDE, PDA 3
  • Di (2-ethylhexyl) phthalate Cancérigène, PDE, PDA 3
  • Acrylamide Cancérigène, PDE, PDA 2
  • Hydrogen fluoride (Hydrofluoric acid) PDA 2
  • Phthalic anhydride PDA 2
  • Acetaldehyde Cancérigène, PDA 1
  • Acetophenone PDA 1
  • Copper PDE 1
  • Ethylene oxide Cancérigène, PDA 1
  • Lead Cancérigène, PDE, PDA 1
  • Propylene oxide Cancérigène, PDA 1
  • p-Xylene PDA

vendredi 15 avril 2011

mercredi 13 avril 2011

Rassemblement en Seine-et-Marne à MEAUX

Le collectif "STOP PETROLE DE SCHISTE 77" organise un grand rassemblement régional à Meaux le samedi 16 avril à 15h - Place de l'Europe.

Il est possible d'accéder à Meaux en train, à partir de la Gare de l'Est.

mardi 12 avril 2011

Réunion d'information à Saint-Cyr-sur-Morin (77) le 4 mai 2011 à 20h30

Notez d'ores et déjà cette date sur vos agendas et parlez-en autour de vous !

GRAND WEEK-END DE MOBILISATIONS les 15, 16 et 17 AVRIL

Le week-end prochain (vendredi 15, samedi 16 et dimanche 17 avril) sera un grand week-end de mobilisation, de rassemblements et de manifestations dans de nombreuses régions.
Nous recensons ci-dessous les rendez-vous qui ont été portés à notre connaissance, mais cette liste ne saurait être exhaustive.
Il est important de ne pas laisser fléchir la mobilisation.
Malgré les différents communiqués et autres assurances aucun permis d’explorer n’a été retiré. Tous les projets d’exploration de gaz ou de pétrole (huile) de schiste restent à l’ordre du jour.

RASSEMBLEMENTS PROGRAMMES LE 15 AVRIL :
 Aix-en-Provence (13)
 Brignoles (13)


RASSEMBLEMENTS PROGRAMMES LE 16 AVRIL :
 Donzère (26)
 Lons-le-Saunier (39)
 Marseille (13)
 Rousson (30)
 Meaux (77)

RASSEMBLEMENTS PROGRAMMES LE 17 AVRIL :
 Cahors (46)
 Nant (12)

lundi 11 avril 2011

Conférence du 24 mars 2011 à l'Université de Montpellier

Deux universitaires:
- Michel Séranne, géologue (C.N.R.S. Montpellier)
- Séverin Pistre, hydrologue (Université Montpellier 2)
proposent des éléments pour mieux comprendre ce que sont les gaz de schiste et les dangers potentiels de leur exploration, en s'appuyant sur l'exemple Nord-Américain.

Regardez la vidéo:

Journal de France Inter 13h le vendredi 8 avril

Contrairement à ce que laisse entendre ce reportage, la route sera encore longue, et il n'y a aucune garantie d'aboutir. Il nous semble aujourd'hui impropre de parler "d'un enterrement de 1ère classe"!
La mobilisation ne doit pas cesser, bien au contraire il faut l'amplifier.

dimanche 10 avril 2011

Restons vigilants

A en croire certains médias aujourd'hui on voudrait nous faire croire que tous les projets d'exploration de gaz et d'huile de schiste se sont soudain évanouis.

Détrompons-nous, plus que jamais il s'agit de faire preuve de la plus grande vigilance.

C'est bien le cap qu'à choisi de garder notre association qui a été fondée hier à l'occasion d'une Assemblée Générale constitutive.

Nous reviendrons sur tout cela lors d'un prochain post.

mercredi 6 avril 2011

Tous concernés: du nord au sud, de l'ouest à l'est !

Notre association, qui verra le jour en Seine-et-Marne d'ici la fin de la semaine, a la ferme conviction que nous sommes tous concernés.

" État des connaissances sur la relation entre les activités liées au gaz de schiste et la santé publique" publié par l'Institut National de Santé Publique du Québec le 14 janvier 2011


Vous trouverez ci-dessous un extrait des conclusions du rapport préliminaire sur " État des connaissances sur la relation entre les activités liées au gaz de schiste et la santé publique" publié par l'Institut National de Santé Publique du Québec le 14 janvier 2011 :

"La santé publique a pour mandat de protéger et d’améliorer la santé et le bien-être des populations. Cette étude, réalisée dans un très court laps de temps à partir d’une recension des écrits techniques et scientifiques, visait à identifier l’impact potentiel sur la santé humaine à court et à long termes, pouvant être associé aux activités d’exploitation du gaz de schiste au Québec. Le soudain intérêt suscité par cette industrie crée des tensions dans la population. Des débats animés s’élèvent sur les enjeux de cette exploitation, incluant ceux d’ordre environnemental et de santé publique. Ceci n’est pas l’apanage du Québec : pareils débats existent également aux États-Unis, où l’industrie gazière s’est installée depuis quelques années. Pourquoi des enjeux sanitaires sont-ils soulevés? Le problème est complexe et comporte des volets variés. Le présent rapport a abordé chacun de ces aspects.

L'impact de la production gazière schistique sur la nature vu par Radio Canada

Reportage diffusé sur Radio Canada le 19 septembre 2010 dans le cadre de l'émission "Les années-lumière"

http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2010/CBF/LesAnneeslumiere201009191305_1.asx

Les invités de Chantal Srivastava sont: 
  • Michel Boufadel, directeur au département de Génie civil et environnemental à la Temple University à Philadelphie, en Pennsylvanie;  
  • Robert W. Howarth, professeur en écologie et en environnement à la Cornell University à Ithaca, dans l'état de New York; 
  • René Lefebvre, professeur d'hydrogéologie à l'INRS - Eau, Terre et Environnement à Québec; 
  • Lucie Sauvé, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en éducation relative à l'environnement à l'UQAM, et porte-parole du Regroupement citoyen Mobilisation Gaz de schiste; 
  • Claude Viau, département de Santé environnementale et santé au travail UDM; 
  • Brian Rahm, New York State Water Resources Institute à la Cornell University.

Un reportage de Radio Canada pour mieux comprendre les techniques utilisées pour explorer ou exploiter le gaz de schiste.

Cette émission diffusée sur Radio Canada dans l'émission "Les Années Lumière" du 5 septembre 2010 tente de faire le point sur "l'état de la ressource schistique" au Canada

http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2010/CBF/LesAnneeslumiere201009051305_1.asx

lundi 4 avril 2011

Tous concernés

Les permis d'exploration et d'exploitation de gaz et de pétrole de schiste qui ont déjà été délivrés concernent de nombreuses régions.

Pour vous rendre compte de l'ampleur de ce désastre potentiel, consultez la carte réalisée par le "Ministère du Développement Durable" et accessible à partir du lien ci-après:

http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/france_tm_01_2011.pdf

En un mot nous sommes TOUS concernés, et seul un véritable élan citoyen de solidarité nationale (et aussi européenne) permettra de mettre un terme à ces projets.

Sachez qu'en Grande-Bretagne des forages recourant à des techniques de fracturation hydraulique ont commencé depuis l'été dernier dans la région de Blackpool.

dimanche 3 avril 2011

Attention : après le sud de la France et le Bassin Parisien ...alerte en Moselle

La compagnie internationale Elixir Petroleum qui détient un permis d'exploration en Moselle pour une superficie de 5360 Km2 a confirmé aujourd'hui son intention de procéder à des forages à partir du 2ème semestre 2011.

Le PDG de cette entreprise, Andrew Ross, a déclaré aujourd'hui "les travaux que nous avons effectués à ce jour nous permettent de penser que la Moselle recèle le potentiel nécessaire pour contenir des ressources significatives en hydrocarbures, ce qui avec le temps nous permettra d'apporter des revenues substantiels à l'entreprise et à ses actionnaires."

Voici la citation dans le texte: "the work completed to date leads us to believe that Moselle has the potential to host a significant hydrocarbon resource, and could over time deliver substantial value to the company and its shareholders."

Lundi 4 avril - Diffusion du documentaire "Gasland" sur Canal +

Canal Plus diffusera une version courte du documentaire de Josh Fox, « Gasland », lundi 4 avril à 22h25 dans le cadre d’une soirée spéciale.
C’est un documentaire qu’il faut absolument voir pour mieux « visualiser » les dangers de la fracturation hydraulique que l’on nous propose !

Dernière minute :

Face à la montée des inquiétudes et confronté à l’opposition de 80 parlementaires (tous partis confondus) le Premier Ministre a décidé d’interrompre momentanément et jusqu’à la remise des rapports des corps d’inspection de  l’Etat et d’une commission de parlementaires prévus le 15 juin prochain.
Cette mesure qui s’appuie sur la mise en œuvre légitime du « principe de précaution » ne signifie absolument pas que le gouvernement a renoncé à son projet. Les permis d’exploration et d’exploitation courent toujours. D’autres demandes attendent approbation ! Plus que jamais il convient d’informer et de maintenir la pression.

Allons-nous assister à une catastrophe que l’on peut encore éviter ?

Depuis quelques semaines, et c’est heureux, quelques médias portent à la connaissance du public la situation qui menace actuellement le Bassin Parisien : je veux parler des permis d’exploration qui ont été délivrés à des compagnies pétrolières pour commencer une série de forages du sous-sol en utilisant une technique « non conventionnelle » en France : la fracturation hydraulique (fracking en anglais).
De quoi s’agit-il ?
 Il s’agit de fracturer la roche entre 2500 et  3000 mètres de profondeur en propulsant ou injectant à haute pression des milliers de litres d’eau que l’on a mélangés avec du sable et  un nombre impressionnant de produits chimiques (on parle de 500 à 900 produits chimiques différents). Ces produits sont, à en croire des études réalisées essentiellement aux USA et au Canada, hautement toxiques, mais nous n’en connaissons pas la nature exacte et les industriels interrogés sur ce point préfèrent en taire la composition !
Toutefois des scientifiques américains ont mis en évidence la présence, entre autres, des produits suivants: l'arsenic, le mercure, le plomb, le bore, le baryum, le sélénium, le cadmium, le chrome, l'aluminium, le benzène, l'éthylbenzène, le toluène, xylène, naphtalène, hydrocarbures aromatiques polycycliques, le méthanol, le formaldéhyde, l'éthylène glycol, les éthers de glycol, l'acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium
Pourquoi utiliser pareilles techniques ?
L’objet est d’extraire dans ces roches  compactes du gaz ou de l’huile (pétrole) de schiste selon la configuration géologique. Une grande partie du Bassin Parisien est donc concernée par une exploration pour trouver et exploiter cette « huile de schiste ».
En quasi catimini des permis ont été délivrés par le Ministère du Développement Durable et de nombreux villages ou zones rurales commencent à découvrir cette inquiétante réalité.
Qui est concerné ?
C’est en particulier, mais non seulement, le cas du village de Doue située en Seine-et-Marne :
Toutefois,  la carte réalisée par le Ministère de l’Ecologie montre l’ampleur et la gravité des décisions qui sont en marche sans véritable concertation citoyenne. Les municipalités ont ainsi découvert cette noire réalité sans avoir été consultées, et ce contrairement aux exigences de la Charte de l’Environnement qui prévoit la mise en place de mesures de consultation et d’information.
La carte consultable à partir de ce lien est éloquente : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/france_tm_2010.pdf
En un mot chacun, du nord au sud, est concerné !

Que savons-nous de ces techniques aujourd’hui ?
Pourtant, en l’état actuel des connaissances et des travaux réalisés aux USA ont connaît le danger potentiel que présentent pareils forages et pareilles exploitations pour la nature, l’environnement et la population.
Des actions en justice sont d’ailleurs en cours aux USA suite à des recrudescences de pathologies graves (cancers, problèmes endocriniens etc.) et à l’apparition de symptômes que les médecins ne parviennent pas à expliquer (hémorragies, maux de têtes, vomissements etc.)
En outre, de nombreuses localités s’inquiètent des pollutions avérées ou vraisemblables des nappes phréatiques, rendant l’eau impropre à la consommation.
La France, qui aime souvent faire preuve de prudence en appliquant le « principe de précaution », semble soudain avoir perdu la tête.

Quelle est l’attitude des pouvoirs publics ?
Devant l’inquiétude grandissante et dans un premier temps,  le gouvernement avait accepté d’interrompre ces explorations, mais en l’occurrence ce « pseudo moratoire » ne concernait que les explorations portant sur la recherche de gaz de schiste et non sur les recherches d’huile de schiste pourtant tout aussi dangereuse.
En date du 11 mars, et pour répondre à la forte mobilisation des populations, des élus locaux de tous partis politiques et de nombreux parlementaires, le premier ministre, dans un courrier adressé à la ministre de l’écologie, au ministre de l’intérieur et à la ministre de l’économie, demande qu’en « application du principe de précaution » « aucune opération de forage non conventionnelle ne soit engagée avant que les rapports n’aient été rendus publics et sans que les mesures d’information et de consultation du public prévues par la Charte de l’environnement n’aient été respectées ».

Le danger est-il donc écarté ?
Il s’agit là d’une petite avancée rendue possible par la mobilisation qui se dessine un peu partout dans le pays, mais nous sommes encore loin d’une prise de décision interdisant la mise en œuvre de ce qui serait une véritable catastrophe humaine et environnementale.
Notons aussi qu’en dépit du mécontentement croissant et d’une manifestation qui a rassemblé environ un millier de personnes dans le village de Doue le week-end du 5 mars 2011, les  entreprises détentrices du permis ont informé la population par courrier qu’elles avaient l’intention de procéder aux premières explorations à partir du 15 avril.



Et maintenant ?
Tout cela est inacceptable, on ne peut mettre ainsi en danger des populations et une région entière. Ces explorations présentent un risque que l’on ne peut raisonnablement exclure : celui de polluer la nappe de Champigny qui alimente en eau potable plus d’un million d’habitants de la région parisienne : toute la Seine-et-Marne (77), le Val de Marne (94), l’Essonne (91) et une partie de Paris !
L’heure est grave. Il est encore temps de croire au réveil d’une conscience citoyenne et non partisane au niveau national, et à une large diffusion de cette information par les médias.  

Ceux qui nous gouvernent doivent laisser prévaloir la voie de la raison et prendre les seules décisions qui permettront de préserver notre environnement et notre eau; il en va de l’avenir de notre planète et des générations futures.

Il faut impérativement renoncer à ces explorations et à ces exploitations de gaz et de pétrole de schiste et tout mettre en œuvre pour obtenir sans plus tarder le retrait des permis qui ont déjà été accordés. Il s’agit d’un problème de santé publique !