Pour imprimer et signer ce document, CLIQUEZ ICI, et retournez-nous cette pétition signée le plus vite possible.Lettre Pétition à M. François Hollande, Président de la RépubliqueLe 29 juin 2012Monsieur le Président de la République,
Alors que votre mandat commence à peine nous tenons à attirer votre attention sur un danger qui, une nouvelle fois, menace populations, environnement et ressources en eau dans le Bassin Parisien.
En effet, alors que la loi n°2011-835 du 13 juillet 2011 interdit la fracturation hydraulique, cette dernière ne remet pas en cause des permis déjà attribués ou en cours d’instruction et dont l’objet premier, malgré une savante utilisation du langage, est d’explorer, puis d’exploiter un jour prochain des hydrocarbures dits « non conventionnels » potentiellement renfermés dans le lias.
En outre, cette loi (article 4) laisse la porte ouverte à des expérimentations scientifiques qui, à en croire de nombreux rapports scientifiques et universitaires réalisés aux U.S.A., ne manqueront pas de conduire à de dramatiques nuisances sur l’environnement et les populations des régions concernées.
La situation, désormais clairement décrite aux USA, nous conduit à penser qu’il serait dramatique de confier de nouvelles expérimentations en France à des acteurs qui ont déjà fait preuve de leurs faiblesses et de leur maîtrise imparfaite des technologies employées, et ce alors même que plusieurs états américains confrontés à une véritable catastrophe écologique réfléchissent à des dispositions visant à limiter ou à interdire pareilles pratiques.
Aussi nous en appelons à votre haute autorité et vous demandons d’introduire dès maintenant un moratoire clair et immédiat qui interrompra les explorations en cours : Permis de Mairy-sur-Marne dans la Marne, ou à venir : Permis de Château-Thierry en Seine-et-Marne, et dans l’Aisne, d’autres permis dans l’Aube, pour ne citer que quelques exemples.
Cela permettra ainsi à votre gouvernement de prendre le temps d’une évaluation et d’une remise à plat du code minier actuel qui privilégie les industriels au détriment des populations et de l’écosystème dont elles dépendent.
Nous vous remercions, par avance, de l’attention que vous voudrez bien porter à notre demande et vous prions d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre respectueuse considération,
Nous prévoyons un envoi la semaine du 16 juillet 2012.