samedi 15 septembre 2012

L'ADSENE réagit aux arrêtés du 10 août 2012

Dans son édition du vendredi 14 septembre 2012 "Le Pays Briard" propose une analyse des arrêtés préfectoraux publiés le 12 août dernier.
Notons que ces arrêtés sont passés largement inaperçus dans la presse nationale.
Invités à commenter ces documents, nous reproduisons ci-dessous le texte que nous avons adressé au "Pays Briard" qui a bien voulu s'en faire écho.

Réaction de l’A.D.S.E.N.E.
Aux arrêtés préfectoraux (Préfecture de Seine-et-Marne) en date du 10 août 2012
 
 
Après les arrêtés préfectoraux concernant le permis de Château-Thierry publiés en juin dernier, ce sont maintenant trois autres permis qui sont visés par des forages dits de « recherche », chacun pourra d’ailleurs apprécier le flou de ce terme.
A n’en pas douter la menace diffuse d’une exploration du jurassique inférieur, dans l’espoir de découvrir une mine d’or noir non-conventionnel (huile de roche-mère) dans le Bassin Parisien se précise de façon insidieuse.
Les arrêtés du mois d’août laissent entrevoir l’objectif final des pétroliers qui visent le Portlandien (jurassique supérieur) et « au-delà » (nous approcherions nous donc  du lias ou jurassique inférieur ?) pour reprendre les termes de l’article 6.
Alors qu’on aurait pu se réjouir de la mise en place de garde-fous, ce ne sont pas les analyses préconisées sans protocole clairement défini  malgré la mention de « laboratoire agréé » pour « surveiller » les eaux souterraines (article 5 des arrêtés) qui pourront satisfaire nos exigences de transparence et apaiser des inquiétudes bien fondées.
Mois après mois on constate les limites de la loi promulguée le 13 juillet 2011 et interdisant la fracturation hydraulique tout en envisageant la « mise en œuvre d’expérimentations réalisées à seules fins de recherches scientifiques ».
L’ADSENE va donc poursuivre son action vigilante et développer davantage encore son programme d’analyses d’eau conformément à un protocole clairement défini et sous contrôle d’huissier.